Le 7 Juillet: une nuit sous les étoiles et une montée inoubliable au col de la Madeleine
Profitant d’un lundi de congé après un super week-end rando avec les copains/copines, et notamment une nuit mémorable au refuge du Mont Pourri, j’ai décidé de prolonger l’aventure en restant une nuit de plus dehors. Cette fois, c’était dans un confort très cool : ma nouvelle tente de toit Swisskings, installée sur mon récent achat, un Nissan Navara. Une vraie petite maison roulante, parfaite pour ces escapades improvisées.

Pour cette journée bonus, j’avais une idée en tête : gravir un beau col de montagne. Mon choix s’est porté sur le col de la Madeleine, un classique, mais que je n’avais encore jamais fait.
Je me gare au pied de la vallée, à Notre-Dame-de-Briançon. Petit plat réchauffé au réchaud, le genre de repas simple qui fait du bien en pleine nature, puis j’attaque l’ascension à 13h.
Les premiers lacets serpentent tranquillement dans la forêt. Rapidement, la vue se dégage : à gauche, le domaine de Valmorel, à droite, des sommets qui se dévoilent au fil des virages. C’est magnifique. Il n’y a quasiment personne, à part quelques groupes de motards suisses et allemands qui ajoutent une touche de mouvement dans ce décor paisible.

Je double une cycliste en voyage à vélo, puis un peu plus haut, deux retraités en mode tranquille. La pente varie entre 4 et 11 %, un bon effort régulier, mais la météo est parfaite : soleil, pas de vent, température idéale. On ne pouvait pas rêver mieux.

Je passe Celliers, le paysage devient de plus en plus spectaculaire. Les derniers lacets sont exigeants, le pourcentage grimpe, mais la vue aussi… et elle vaut chaque coup de pédale. C’est grandiose, tout simplement.

J’atteins le col avec la satisfaction de l’avoir fait, 1520 mètres de dénivelé avalés en 2h21, à 7,7 % de moyenne sur 20 km. Le temps de faire la traditionnelle photo souvenir devant la stèle en granit, et d’observer les motards qui s’équipent pour repartir. Un groupe de retraités un peu trop bavards me pousse involontairement à ne pas trop m’éterniser.

Je repars pour une belle descente, 30 minutes de plaisir, la montagne en toile de fond, encore émerveillé par cette montée.

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