Dimanche 14 septembre 2025
Ce dimanche matin, direction Polionnay pour retrouver Victor et Guillaume. L’occasion parfaite de partager une sortie VTT dans les Monts du Lyonnais. Victor vient tout juste de s’offrir un VTT, exactement le même que le mien: Le Rockrider XC Race 740. Avant de partir, je lui installe ses pédales automatiques : un petit défi supplémentaire pour sa première vraie sortie.
Nous attaquons par la montée raide vers le col de la Luère. Pas de difficulté technique, mais une pente directe qui chauffe bien les jambes. En haut, nous rejoignons le début de notre trace : un chemin étroit où Victor se teste. Concentré, il s’applique à garder l’équilibre pour éviter les ornières laissées par la pluie.
À Malval, la trace nous conduit brièvement vers le bas avant une montée bien plus exigeante. Raide et technique, je parviens à passer sur le vélo, mais Guillaume et Victor préfèrent la jouer à pied. Puis vient une descente rapide : je suis Guillaume de près, quand une pierre le surprend. Son pied glisse de la pédale, mais grâce à un bon réflexe et un peu de vitesse, il redresse son vélo sans tomber. Frisson et éclats de rire garantis.
Un peu plus loin c’est Victor qui nous surprend. Quand on se retourne, il est tombés dans les buissons en perdant l’équilibre avec ses pédales automatiques. Pas de bobos. On repart.
Sur les hauteurs d’Yzeron, nouveau contretemps : le dérailleur de Guillaume semble capricieux. On soupçonne le câble, puis les galets… mais la coupable est la chaîne, avec un maillon complètement vrillé. Je sors mon dérive-chaîne et retire le maillon défectueux. Le vélo roule aussitôt comme neuf et nous repartons.
Le sentier pour rejoindre le col de la Fausse au dessus de Vaugneray est un vrai plaisir : roulant, sinueux, suivant les courbes du relief. Rouler en file, à bon rythme, me redonne envie de m’inscrire à une course, peut-être la Henry Anglade dans 2 semaines… L’ambiance de notre sortie est parfaite : papotage, complicité et bonne fatigue.
Soudain, Victor freine brusquement. Je manque de le percuter. Devant lui: une rivière à franchir, pas profonde, mais impressionnante pour Victor qui découvre ce genre de passage. L’épisode devient un running gag : à chaque ruisseau, on le prévient en rigolant.
La sortie se termine par une descente rapide jusqu’à Vaugneray, suivie d’une dernière remontée vers Polionnay. On boucle la boucle satisfaits, chacun avec le sourire. Je laisse mes amis et grimpe encore le col de la Croix du Banc pour rentrer à la maison.
Une sortie comme on les aime : du sport, des amis, quelques galères vite surmontées, et surtout cette liberté unique que procurent les Monts du Lyonnais à VTT.
Le 28 Septembre, jour de course, La Henry Anglade, 40km de VTT à bloque
Il y a quelques années, lorsque je participais régulièrement à des compétitions de VTT avec une licence et les couleurs de mon club(1), l’une des épreuves que j’aimais particulièrement courir était la Henry Anglade. Un rendez-vous exigeant et technique, qui me laissait toujours de forts souvenirs.
Le départ est groupé. Le cardio monte immédiatement dans les tours : il faut se placer, coûte que coûte, pour éviter de se retrouver enfermé à l’arrière du peloton. J’arrive à gagner quelques positions, mais la première ascension me rappele vite à l’ordre. Dans ce type d’effort si spécifique, les jambes et le souffle me manquent un peu, et je me fais doubler. Pas question cependant de céder au découragement : le soleil brille, le parcours est superbe, même si certains passages demandent une technique sans faille.
Peu après, je trouve mon rythme et surtout quelques roues à accrocher. C’est dans ces moments de relais improvisés que je prends le plus de plaisir : se tirer la bourre, jouer du mental et de la tactique, garder la cadence. Les kilomètres défilent ainsi, entre gros raidards où il faut littéralement mouliner pour arracher chaque mètre, et portions plus roulantes où l’on peut enfin respirer un peu.
La mi-course approche, aux alentours d’Yzeron, et déjà les descentes techniques se succédent. Pierriers, passages engagés : il faut rester lucide et précis, mais la motivation ne manque pas tant que j’ai une roue à suivre. Puis, progressivement, le tracé s’adoucit. La fin de la course offre davantage de sections roulantes, ponctuées par ces traversées de villages et de hameaux où mes baliseurs arrêtent les voitures, avec leurs panneaux, sifflets et gilet jaune, tout en nous encourageant. On a vraiment l’impression d’être un élite.
Enfin, la ligne d’arrivée se dresse. Fatigué, bien sûr, mais surtout satisfait : heureux d’avoir osé m’aligner une nouvelle fois sur cette épreuve exigeante, 40 km et 1000 m de dénivelé positif avalés en 2h23 avec le cœur, le souffle court et l’envie intacte. Une belle bataille, et un grand souvenir de VTT.
A lire aussi: Mon avis après 1500km avec le Rockrider XC Race 740: le carbone signé Décathlon
(1) quelques résultats à l’époque où je roulais en club:
En 2008 je termine la Henry Anglade en version 50km en 2h34 à la 18e place scratch et 8ème de ma catégorie.
En 2008 je termine 15ème senior (42e scratch) à la coupe rhone alpes St Désirat en parcourant 42km en 2h27
En 2010 je termine 6ème sénior au Championnat de Lorraine à Badonviller
En 2011 je prends le départ de plusieurs coupes de France en catégorie Open. Je termine par exemple 76ème sur 160 et 22ème sur 58 dans ma catégorie open homme à St Brieuc.
En 2012 je participe à la Transvésubienne une course entre le vtt marathon et enduro avec 88km 3900d+ 5400d- altitude max 1993m en partnat de Saint Martin de Vésubie et une arrivée à Nice. Je termine 210e sur 400 finishers et 54e senior sur 90 en un chrono de 9h57.
Plus récemment en 2024, je reprends un départ au roc d’azur mais cette fois la course Roc Master en terminant 259e sur 556 finishers, en 2h48 pour boucler les 40km et plus de 1000D+.
Quels sont les autres VTT sur le marché?
Mondraker Chrono Carbon
Les vélos sont conceptualisés, développés et assemblés à Elche en Espagne.
Un peu plus cher que le Rockrider, mais fourche Fox 32 Float Grup Evol 120mm, et tige de selle téléscopique.
Très bonne option pour ceux qui veulent du carbone, du poids contenu, mais aussi un peu plus d’adhérence (meilleur dégagement pneus), géométrie plus moderne. Peut-être plus cher, mais rival sur beaucoup de terrains:
Disponibilités à jour au 10/10/2025
Le même avec une fourche RockShox Recon Gold RL 120 mm et une tige de selle classique:
Disponibilités à jour au 10/10/2025
Orbea Alma
Les vélos sont fabriqués et assemblés à Mallabia (pays basque, Espagne) et Portugal.
Très efficace en montée, très bonne réactivité, cadre léger, pièces haut de gamme.
Disponibilités à jour au 10/10/2025
Disponibilités à jour au 10/10/2025
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