Canyon Endurace

Préparez-vous à réaliser le mythique Tour du Mont-Blanc à vélo en 3 étapes !

Le Tour du Mont-Blanc à vélo, c’est l’une des aventures cyclistes les plus emblématiques des Alpes. En trois étapes, vous traverserez trois pays – la France, la Suisse et l’Italie – pour un total de 323 km et 8 810 m de dénivelé positif. Une aventure réservée aux passionnés de cyclisme prêts à relever un défi hors normes en grimpant des cols mythiques comme le Grand-Saint-Bernard (32 km d’ascension jusqu’à 2 469 m) ou le Petit-Saint-Bernard (23 km d’ascension jusqu’à 2 188 m).

Voici le menu :

  •     Jour 1 : 124 km / 3 520 m+
  •     Jour 2 : 78,8 km / 1 940 m+
  •     Jour 3 : 120 km / 3 350 m+

Les 3 Cols Clés à Passer :

  • Col du Grand-Saint-Bernard : 32 km de montée, 1 881 m de D+ jusqu’à 2 469 m
  • Col du Petit-Saint-Bernard : 23 km, 1 203 m de D+
  • Col des Saisies : 16,1 km, 917 m de D+

Mais comment se préparer à un tel défi ? Un bon entraînement est essentiel pour profiter pleinement de ce voyage exceptionnel. Voici un programme progressif et accessible de 12 semaines pour vous permettre d’arriver au top de votre forme en juillet !

Préparation en 12 semaines

Avril – Remettre les Jambes en Route

Avril marque le retour des sorties longues. L’objectif est simple : poser les bases d’endurance et réhabituer les jambes à grimper.

Objectifs du mois :

  • Des sorties de 50 à 70 km
  • Premiers cols entre 400 et 900 m de D+
  • Travailler la régularité en montée

Cols à explorer, ouverts en Avril:

  • Col des Aravis (17.3 km à 4.9%) : régulier et progressif
  • Col des Saisies (14.6 km à 5.5%) : parfait pour jauger son rythme
  • Col de l’Épine (6.9 km à 7.1%) : court, nerveux
  • Col du Télégraphe (11.9 km à 7.1%) : une vraie montée exigeante

Conseil : Ne cherchez pas encore la performance. Construisez des bases solides et soignez votre récupération.

Mai – Monter en Charge

En mai, on augmente la durée et le volume. Il faut apprendre à gérer l’effort dans le temps et à récupérer après des montées plus longues.

Objectifs du mois :

  • Sortie >100 km sans gros dénivelé
  • Sortie « col costaud » >1 000 m D+
  • Si possible, une sortie sur 2 jours (avec nuit en extérieur ou non)

Cols à explorer, ouverts en Mai:

  • Col de la Cayolle (27 km à 4.4%) : long et régulier
  • Col d’Izoard (14.1 km à 7.1%) : rude mais mythique
  • Col de Vars, Mont Cenis : parfaits pour tester l’enchaînement

Conseil : Profitez de ces longues sorties pour tester votre alimentation, votre équipement, et ajuster votre braquet pour la montagne.

Juin – On Se Frotte à la Montagne

Dernière ligne droite. Juin est le mois des sorties longues avec de gros cols. Vous devez être capable d’enchaîner deux jours de suite avec du volume et du dénivelé.

Objectifs du mois :

  • Sorties de 120 à 150 km
  • 2 500 m de D+ minimum
  • Sorties sur 2 jours pour simuler l’effort cumulé
  • Cols à explorer, ouverts en Juin:
  • Col du Galibier (34.8 km à 6%) : pour tester les limites
  • Col de la Madeleine (19.6 km à 7.7%) : dur, mais splendide
  • Col de la Croix de Fer (28.1 km à 5.5%) : long et sauvage
  • Cormet de Roselend (20.3 km à 6.2%) : idéal pour les longues ascensions

Astuce : Vous préférez ne pas enchaîner les grands cols chaque week-end ? Pas grave. Travaillez le dénivelé localement, mais visez un volume horaire équivalent.

En résumé :

Mois Objectif principalType de sortiesCols conseillés
AvrilRelancer l’endurance 50-70 km
petits cols
Épine, Saisies, Télégraphe
MaiAllonger et enchaîner>100 km
sortie 2 jours
Cayolle, Izoard, Vars
JuinSimulation TMB120-150 km
gros cols
Galibier, Madeleine, Croix de Fer


Derniers conseils :

  • Dormez bien, mangez bien : l’endurance se construit aussi en dehors du vélo.
  • N’attendez pas le jour J pour tester votre matos.
  • Restez humble en montagne : la patience est la clé.

Jour J : En Savoir Plus sur l’Épreuve

Étape 1 – Chamonix > Aoste (124 km / 3 520 m D+)

C’est l’étape reine : la plus longue et la plus exigeante. Après le col des Montets et de la Forclaz pour s’échauffer, vous entrez en Suisse, puis descendez sur Martigny. La montée vers Champex-Lac offre un moment de calme avant d’attaquer le col du Grand-Saint-Bernard, sommet du parcours à 2 469 m. La pente est régulière mais la montée est longue (32 km). Une fois en haut, préparez-vous à une descente rapide vers l’Italie. Aoste vous accueille pour une nuit bien méritée.
À noter : vigilance sur les routes fréquentées et au sommet, prévoir des vêtements chauds.

Étape 2 – Aoste > Bourg-Saint-Maurice (78,8 km / 1 940 m D+)

Étape plus courte, idéale pour “récupérer” activement. Après un faux plat souvent venteux jusqu’à Pré-Saint-Didier, vous attaquez le col du Petit-Saint-Bernard (23 km). La pente est douce (5 % en moyenne), avec de superbes panoramas alpins. Une belle descente vous ramène en France via La Rosière jusqu’à Bourg-Saint-Maurice.
À noter : route parfois touristique, prudence dans les descentes.

Étape 3 – Bourg-Saint-Maurice > Chamonix (120 km / 3 350 m D+)

Dernière journée, à nouveau très montagnarde. Le Cormet de Roselend ouvre la voie, suivi d’une descente vers Beaufort. Ensuite, vous affrontez le dernier col : les Saisies. Une fois passé Megève, il reste encore quelques efforts dans les épingles de Vaudagne avant de revenir à Chamonix.
À noter : étape splendide mais exigeante, à aborder avec lucidité.

Conclusion : Un Défi Majestueux, Mais Accessible

Le Tour du Mont-Blanc à vélo n’est pas réservé à une élite. C’est un défi pour les cyclistes déterminés, capables de se préparer avec méthode, patience et passion.

En trois mois de préparation progressive, vous pouvez transformer ce rêve de haute montagne en un souvenir inoubliable.

Envie de partager ton aventure ou poser des questions ? Laisse un commentaire ou contacte-moi pour échanger sur ce défi exceptionnel !

Le matériel

Le Tour du Mont-Blanc est un défi exigeant qui nécessite un vélo bien adapté à la longue distance et aux forts dénivelés. Voici les critères pour choisir le vélo idéal :

Type de vélo

  • Vélo de route endurance : Confortable et adapté aux longues distances avec un cadre conçu pour absorber les vibrations des routes de montagne. Exemple: Canyon Endurace: test longue durée
  • Vélo de route léger : Un cadre en carbone ou en aluminium haut de gamme avec un bon rapport rigidité/poids est un plus.
  • Gravel léger : Une option intéressante si vous souhaitez un peu plus de confort et de polyvalence. Exemple Specialized Diverge

Développements (pignon-plateaux) adaptés aux cols alpins

Avec plus de 8 800m de D+, il est crucial d’avoir des développements adaptés pour préserver vos jambes.

  • Transmission recommandée :
    • Compact ou Sub-Compact :
      • Plateaux avant : 50/34 ou 48/32
      • Cassette arrière : 11-34 voire 11-36 si vous voulez un braquet plus facile
    • Mono-plateau (Gravel) : 42T avec cassette 11-42
    • Groupe conseillé : Shimano 105, Ultegra ou SRAM Rival/Force avec un bon étagement pour les montées longues et progressives.

👉 Pourquoi ? Un 34×34 ou 32×34 permet de tourner les jambes sans exploser dans les ascensions longues comme le Grand-Saint-Bernard (32 km de montée !).


Quelle sacoche installer et que mettre dedans ?

Un défi de trois jours implique d’être minimaliste mais bien préparé.

Types de sacoches recommandées

  • Sacoche de selle (5-10L) : Pour les vêtements et l’équipement léger.
  • Petite sacoche de cadre (1-2L) : Idéale pour la nutrition et les petits outils.
  • Sacoche de guidon (optionnelle, 3-5L) : Utile pour un coupe-vent ou une veste de pluie, un appareil photo

Contenu essentiel des sacoches

Équipement vélo

  • Chambre à air x2
  • Mini-pompe + cartouches CO2
  • Dérive-chaîne et maillon rapide
  • Multi-outil avec clé Allen/Torx
  • Démonte-pneus
  • Un petit chiffon pour nettoyer la chaîne si besoin
  • Kit de réparation tubeless (si applicable)
  • Attaches rapides de chaîne
  • Éclairage avant et arrière USB (suffisant pour finir une étape tardive)
  • GPS vélo ou smartphone sur support

Vêtements & protection

  • Sur vous pour rouler :
  • Cuissard vélo (x1 ou x2 selon envie de laver le soir)
  • Maillot vélo (x1 ou x2)
  • Chaussettes vélo (x2)
  • Coupe-vent ou veste de pluie compressible
  • Jambières selon météo
  • Sous-couche thermique (selon altitude et météo)
  • Gants (été et mi-saison)
  • Lunettes (photochromiques si possible)
  • Casque
  • Buff ou tour de cou
  • Pour le soir:
  • T-shirt léger
  • Short/pantalon léger
  • Sous-vêtements (x1 ou 2)
  • Claquettes ou chaussures légères type trail
  • Polaire légère ou doudoune compressible (selon météo)
  • Chaussettes de rechange

Nutrition & hydratation

  • 2 bidons (750 ml chacun)
  • Barres énergétiques et gels (éviter de dépendre uniquement des ravitos)
  • Petites doses de sel ou électrolytes
  • Quelques fruits secs ou pâtes de fruits

Divers

  • Carte d’identité + CB + un peu de liquide (pour les cafés en altitude !)
  • Smartphone avec trace GPS du parcours + chargeur
  • Powerbank légère (5-10 000 mAh)
  • Crème solaire et baume pour les lèvres
  • Un petit sac étanche ou ziplock pour papiers, électronique

Hygiène & soins

  • Trousse de toilette compacte : brosse à dents, dentifrice mini, savon multi-usage, déodorant, crème solaire, mini rasoir si besoin
  • Serviette microfibre
  • Crème anti-frottement / crème de récupération
  • Quelques pansements et désinfectant
  • Médicaments perso
  • Boules Quies (sait-on jamais…)

Poids cible : 4 à 6 kg max

Comment gérer ses peurs, les anticiper, et les dédramatiser?

Identifier ses peurs concrètes: Avant de partir, posez-vous cette question : qu’est-ce qui m’angoisse précisément ? Nommer les peurs permet de reprendre le contrôle.

Peur de ne pas être à la hauteur physiquement

🏔 Pourquoi cette peur ?

  • La distance (323 km) et le dénivelé (+8 810 m) peuvent sembler écrasants.
  • La crainte de ne pas réussir à grimper les cols ou de devoir abandonner.

Comment la surmonter ?

  • Suivre un plan d’entraînement progressif : Avec une préparation de 12 semaines comme celle proposée, vous serez prêts !
  • Faire des sorties tests : Si vous avez déjà grimpé un col de 1 500 m de D+, vous pourrez en faire plusieurs avec une bonne gestion de l’effort.
  • Adopter la bonne attitude : L’objectif est de profiter du voyage, pas de battre un record. Écoutez votre corps et roulez à votre rythme.
  • Se rappeler pourquoi on est là: Vous avez choisi ce défi. C’est un voyage, une quête, une fierté en devenir. Plutôt que de combattre la peur, acceptez-la comme une passagère : elle signale que vous sortez de votre zone de confort. Et c’est précisément là que commence l’aventure.

Peur des longues montées et des cols mythiques

🏔 Pourquoi cette peur ?

  • Certains cols comme le Grand-Saint-Bernard (32 km d’ascension) ou le Galibier (2 642 m) sont impressionnants.
  • L’idée de « craquer » en montée et de devoir poser pied à terre.

Comment la surmonter ?

  • Adapter son développement : Un braquet 34×34 ou 32×34 permet de pédaler en souplesse même sur de gros pourcentages.
  • Gérer son effort : Adoptez une cadence régulière et évitez de vous griller trop tôt. Pensez à l’hydratation et à l’alimentation.
  • Se rappeler que marcher n’est pas un échec : Si vous devez faire quelques mètres à pied pour souffler, ce n’est pas grave !

Peur des conditions météorologiques

🌧 Pourquoi cette peur ?

  • En montagne, la météo peut changer rapidement (pluie, vent, froid).
  • L’altitude peut entraîner des variations de température importantes.
  • Météo : consulter la veille, emporter une veste fiable,

Comment la surmonter ?

  • Anticiper et s’équiper : Un bon coupe-vent, des gants légers et un buff peuvent faire la différence.
  • Consulter la météo avant de partir : Adapter son heure de départ et son itinéraire en fonction des conditions prévues.
  • Si une averse tombe pendant que vous êtes sur le vélo: savoir s’arrêter et attendre une accalmie.
  • Savoir gérer la descente : En cas de pluie, descendez prudemment et freinez progressivement.

Peur de l’épuisement et du manque d’énergie

🍏 Pourquoi cette peur ?

  • Trois jours d’effort intense demandent une bonne gestion de l’alimentation.
  • La crainte de la fringale ou du coup de mou.

Comment la surmonter ?

  • Ne jamais attendre d’avoir faim ou soif : Mangez et buvez régulièrement, toutes les 30-45 minutes.
  • Emporter des snacks adaptés : Barres énergétiques, fruits secs, gels, sandwiches légers.
  • Écouter son corps : Si vous sentez une baisse d’énergie, ralentissez et prenez le temps de vous ravitailler.

Peur d’un problème mécanique

🔧 Pourquoi cette peur ?

  • Une crevaison ou une casse en pleine montagne peut être stressante.
  • La crainte de ne pas savoir réparer son vélo.

Comment la surmonter ?

  • Apprendre les bases de la mécanique : Changer une chambre à air, régler un dérailleur, réparer une chaîne.
  • Avoir le bon matériel : Multi-outil, dérive-chaîne, maillon rapide, pompe et chambres à air.
  • Rouler en groupe si possible : En cas de souci, l’entraide est précieuse.

Peur de l’inconnu et du mental qui flanche

🧠 Pourquoi cette peur ?

  • Se retrouver seul sur une route de montagne peut être intimidant.
  • Prévenir un proche chaque soir, rencontrer d’autres cyclistes en route (on est rarement vraiment seul).
  • Le doute et la fatigue mentale peuvent peser sur la motivation.

Comment la surmonter ?

  • Visualiser l’arrivée et se fixer des mini-objectifs : « Encore 10 km avant la pause ». Charger les traces GPX sur GPS et sur smartphone et visualiser le profil des difficultés pendant les ascensions.
  • Se rappeler pourquoi on le fait : L’aventure, les paysages, le défi personnel.
  • Trouver du soutien : Rouler avec des amis, écouter de la musique dans les moments difficiles, s’encourager mentalement.

Peur de ne pas finir l’aventure

🏁 Pourquoi cette peur ?

  • L’angoisse de ne pas réussir à boucler le parcours.
  • La pression de l’objectif.

Comment la surmonter ?

  • Accepter que tout ne se passe pas toujours comme prévu : Il vaut mieux adapter son effort que forcer et se blesser. Prévoir des points de repli (bus, train, taxi local, stop) ; se dire que couper une étape n’est pas un échec.
  • Se rappeler que chaque kilomètre est une victoire : Peu importe le résultat final, le simple fait d’avoir osé est déjà une réussite.
  • Prendre du plaisir avant tout : Ce voyage est avant tout une aventure, un moment unique à savourer. Se concentrer sur l’instant présent: pédaler, boire, respirer, contempler.

En résumé : Osez vous lancer !

Toutes ces peurs sont légitimes, mais elles peuvent être surmontées avec une bonne préparation et le bon état d’esprit. Le Tour du Mont-Blanc est une aventure exceptionnelle qui vous fera vivre des moments inoubliables. Avec un vélo bien réglé, un entraînement progressif et la bonne mentalité, vous avez toutes les clés pour réussir ! 🚴‍♀️💪

Alors, prêt à relever le défi ? 😊


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